Création — Nicolas THOREZ 2019/02/28 19:58
Avant d'installer un système d'exploitation, il est primordial de préparer la machine qui va l’accueillir.
Dans le cas d'une machine physique, il faut d'abord préparer les volumes logiques qui hébergera le système de fichiers. Ayant eu à maintes reprises l'occasion de voir des systèmes installés par des non-professionnels, je rappelle ici certaines règles ABSOLUMENT incontournables. Pour des serveurs physiques, qui sont actifs 24h/24, le maître mot est la redondance :
Cette liste n'est malheureusement pas exhaustive. Mais avec un peu d'entretien et de bon sens, vos serveurs seront toujours opérationnels et ne subiront pas d'obsolescence précoce.
Dans le cas de serveurs virtuels, la redondance et la protection matérielle sont assurées par le serveur physique hôte.
Je vous laisse vous informer auprès des différents constructeurs de vos serveurs pour les méthodes de configurations matériels, notamment celles des RAID ainsi que les bonnes pratiques quant à leurs utilisations.
Pour la suite, j'utiliserai une VM (2vCPU, 8Go RAM, 80Go HDD) hébergé par un ESXi 6.5 de VMWare.
Au premier lancement de la VM, l'iso de Windows Server 2019 est chargé et le setup se lance automatiquement. On arrive alors sur l'écran de préférence linguistique.
Une fois la langue choisi, on clic sur Suivant, on arrive alors sur l'écran d'installation.
Pour poursuivre, on cliquera sur Installer maintenant. L'option Réparer l'ordinateur en bas à gauche, permet d'accéder aux outils de diagnostique et aux outils de restauration de sauvegardes Windows. On lance donc l'installation et on arrive sur une fenêtre nous proposant de choisir le système d'exploitation voulu. Dans la plupart des cas, l'édition Standard est suffisante. Je vous laisse le soins d'aller voir les différences entre Standard et Datacenter sur le site de Microsoft.
On remarquera que l'édition Standard existe en deux versions : la normale, aussi appelé Core, et celle avec expérience de bureau ou Desktop. Basiquement, la Core n'affichera qu'une interface de console Powershell alors que la Desktop affichera un bureau complet. A moins d'être féru de ligne de commande ou de posséder un Windows Admin Center, on installera généralement la version Desktop.
C'est ce que l'on choisira aavant de cliquer sur Suivant.
Sur l'écran suivant, on lit les termes du contrat (), on accepte et on clique sur
Suivant.
Ensuite, l'installation nous propose une Mise à niveau ou une installation Personnalisé. Dans le cas d'un nouveau serveur, la mise à niveau est une installation standard. Mais si vous lancé l'installation sur un serveur existant, cette option va passer votre ancien Windows Server en version 2019. On est sur des serveurs, c'est plutôt sensible comme opération et je ne suis pas confiant sur les systèmes de mises à niveau de Windows… Il existe plein d'outils pour opérer une migration de version d'OS donc dans ce cas là, je me baserais sur eux plutôt que sur l'option de mise à niveau.
Par conséquent, dans la grande majorité des cas, on choisira l'option Personnalisé.
Dans l'écran suivant, on pourra choisir le volume logique sur lequel installé le système. Dans mon cas, je n'ai qu'un seul disque mais dans le cas où on en aurait plusieurs, il faut faire attention au disque que l'on choisit. Un fois installé, on ne peut plus le changer! On choisi donc le bon disque et on clique sur Suivant.
A noter que les options présentes en bas de la fenêtre permettent de créer des partitions, de les supprimer, de les formater ou encore de les étendre. Par défaut, le programme d'installation va créer les différentes partitions necéssaires en allouant le maximum d'espace possible à la partition principale. L'option Charger un pilote permet de charger les fichiers nécessaires pour que le système reconnaisse et puisse utiliser les disques ou contrôleur RAID qu'il ne connaît pas par défaut (assez rare).
A ce moment là, les fichiers sont copiés sur le disque, l'installation à proprement parlé commence.
A la fin de la copie, le système redémarre automatiquement.
Une fois redémarré, on nous demande de définir le mot de passe du compte Administrateur. Comme toujours, il est vivement recommandé d'utiliser un mot de passe sécurisé. Il faut aussi faire attention à la langue du clavier. Parfois on pense être en azerty alors que l'on est en qwerty. N'hésitez pas à vérifiez votre mot de passe grâce au logo de visibilité
Le mot de passe défini, on clique sur Terminer.
L'installation est maintenant terminée, il nous reste plus qu'à nous connecter pour commencer les paramétrages.
A l'ouverture de session, le gestionnaire de serveur se lance. La première chose que je fais est de l'épingler à la barre de tâche. On en a énormément besoin, autant l'avoir à portée de main. Ensuite, on peut commencer les paramétrages. On va d'abord aller sur Serveur local présent dans la colone de gauche.
Ici on va pouvoir appliquer les paramétrages de base du serveur. On modifiera donc :
Teamviewer ou bien vous activez le bureau à distance.

Modifier….
OK.
OK.
Fermer.

Désactivé.
Autoriser les connexions à distance à cet ordinateur.
OK.
OK.
Cette configuration reste optionnel. Certains diront qu'elle est indispensable, d'autres diront que non. Je reste persuadé que la redondance est obligatoire dans le cas d'une machine physique. Dans le cadre d'une machine virtuelle, elle est inutile, la tolérance à la panne étant assurée par l'hyperviseur. Dans d'autres cas encore, cette configuration sera irréalisable du fait que les autres cartes réseaux seront destinées à autre chose (routage, web, virtualisation…). Par conséquent, tout dépend de vos choix et objectifs.
Pour les besoins de la démonstration, j'ai donc rajouter une carte réseau à ma VM.
Pour configurer l’association de carte réseaux :
Désactivé.
Tâches de la section EQUIPES puis (2) sur Nouvelle équipe.

Propriétés supplémentaires permet de gérer le mode d'équipe, le mode d'équilibrage de charge, la mise en passivité d'une ou plusieurs cartes (il en faut au moins une d'active) ainsi que le VLAN de l'équipe. Référez-vous à la documentation Microsoft pour voir les différences entre chaque mode. Personnellement, je laisse par défaut. Cependant, comme on est sur une VM (donc avec un comportement particulier), je sélectionnerais un mode d'équilibrage basé sur le Hashage d'adresse et je mettrais en veille Ethernet1.
OK et la page d'association de cartes nous active la nouvelle équipe.
Activé. On remarquera que nos cartes réseaux ont disparues au profit de l'équipe de carte.


Propriétés.
Protocole Internet version 4 (TCP/IPv4).
Utiliser l'adresse IP suivante :, ce qui aura pour effet d'activer le champs Utiliser l'adresse de serveur DNS suivante : et de dégriser les deux zones.
OK.
Cas spécifique de l'IPv6 : Certains ont pris l'habitude de désactiver l'IPv6. Dans certains cas, c'est obligatoire car l'IPv6 entraîne des problèmes de communications pour certains services et/ou applications. Le problème ne vient pas de l'IPv6 mais bien des applications (mal programmées ?). La désactivation de l'IPv6 n'entraînera pas directement de panne sur votre serveur mais certains services Windows risque de ne plus fonctionner de manière optimale voire être indisponible. Pour ma part, tant que je n'ai pas de problème avéré avec, je le laisse par défaut.

Paramètres apparaît et affiche la section Windows Update. On commencera par modifier les heures d'activité.
Enregistrer.
Options avancées.
Me communiquer les mises à jour d'autres produits Microsoft… (afin de recevoir les mises à jour pour Office, Exchange, Server SQL…) et Afficher une notification… (On sait jamais).
Avant de continuer, je recommande de faire toutes les mises à jour et de redémarrer le serveur au besoin.
Comme indiqué précédemment, la sécurité renforcée d'Internet Explorer vous empêche de naviguer depuis le serveur sur des sites non enregistrés. Si vous essayer, un message d'erreur apparaît.
De plus, le téléchargement de fichiers est tout simplement interdit. Il s'agit là d'une mesure de sécurité afin d'éviter que le serveur ne soit infecté par des virus ou des hacks en provenance du net. Cependant, ça pose un problème quand il s'agit de télécharger des logiciels à installer ou quand on cherche des informations pour un dépannage par exemple. Pour palier à cela, on peut soit installer un autre navigateur qui ne sera de fait pas affecter par le politique de sécurité de IE, soit désactiver la sécurité renforcée.

Désactivé pour les administrateurs et on validera en cliquant sur OK.
Je tiens à rappeler que l'on est jamais trop prudent. Une erreur peut arriver, même aux pros. Par conséquent, je recommande l’activation de la sécurité renforcée de IE sur les serveurs en prod. Si vous voulez faire des recherches, faîtes les sur vos PC. Pareils pour les téléchargements. Une fois que vous avez ce qu'il vous faux faites les transiter par le réseaux jusqu'au serveur.
La plupart du temps le fuseau horaire est déjà correctement configuré. Mais si ce n'est pas le cas ou que l'on souhaite le modifier :
Fuseau horaire.
Changer de fuseau horaire….
OK.
Changer la date et l'heure….
OK.
OK sur la fenêtre principale pour valider le tout.
Une fois le serveur local prêt, j'aime bien préparer le bureau Windows. Le but étant d'avoir à porter de main les utilitaires incontournables. Par conséquent, je vais épingler dans la barre de tâches les utilitaires suivants :
Certains logiciels ne peuvent pas être épinglé, du coup je crée un raccourci sur le bureau.
On pourra par la suite agrémenter la liste des utilitaires avec les rôles et services que l'on installera sur ce serveur.